Le théâtre Rive Gauche programme une nouvelle création ce printemps. Face à face Francis Huster et Davy Sardou se confrontent dans un duel de styles plein d’humour et d’émotion.
Tim Farley est un vieux prêtre plein de certitudes et de principes. Vient à lui Marc Dolson, fougueux séminariste rêvant d’une Église moderne. L’un doit former, faire rentrer dans le rang, l’autre. Mais tout les oppose, à commencer par l’épineuse question de l’ordination des femmes.
Un jeune rebelle plein d’idées nouvelles face à un vieux briscard, expérimenté, aguerri. Grâce à une écriture maîtrisée, ce texte de Bill C. Davis qui avait été adapté en français par Jean et Dominique Piat, touche bien au-delà de la seule Église catholique. L’un ne sait pas ce qui l’attend, l’autre le sait trop bien. Trop, car lui est aveuglé par la routine, ses certitudes ne tarderont pas à être mises à mal par le regard neuf de son jeune élève.
Célibat des prêtres, homosexualité, la pièce mise en scène par Steve Suissa ne recule pas devant les tabous de l’Église catholique. À ces réflexions, souvent servies par de magnifiques monologues, s’ajoutent les rires. Car L’affrontement est drôle, très drôle. Les personnages sont tour à tour lâches, maladroits, perfides… En bref, ce ne sont pas des anges.
Le vieux prêtre, interprété par Francis Huster, évolue et apprend bien plus qu’il ne pouvait l’imaginer au contact de son apprenti. Il réalise que son confort n’est pas si confortable. Dans le même temps, le jeune séminariste se livre, se découvre, et on comprend alors qu’il n’est pas qu’un chien fou. Ce personnage joué par un excellent Davy Sardou s’étoffe à l’avancée de la pièce. S’il n’a pas toujours raison d’être rebelle, sa rébellion a ses raisons.
Pour quel public ?
Depuis l’arrivée de la nouvelle direction, le théâtre Rive Gauche a presque créé un genre théâtral. L’affrontement s’adresse à tous ceux qui ont aimé Le journal d’Anne Frank ou À tort et à raison, à ceux qui veulent qu’on leur raconte une histoire, du genre de celles dont on se souviendra longtemps.
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Pièce de Bill C. Davis mise en scène par Steve Suissa
Avec Francis Huster et Davy Sardou.
Du mardi au samedi à 19h, le dimanche à 17h30.
Théâtre Rive Gauche, 6, rue de la Gaîté.
« 10 jours de théâtre, 11 compagnies, 12e édition, 13 spectacles… dans le 14e. » La mairie du 14e arrondissement organise son Festival du Printemps de la Création Théâtrale avec l’objectif de permettre à des jeunes compagnies amateures de se produire dans Paris, gratuitement, devant le public parisien et des professionnels du théâtre.
Avec cette seule contrainte, la porte se trouve grande ouverte à tous les genres théâtraux. Il n’est pas étonnant donc qu’à peine deux jours après Marivaux, ce soit au tour de Becket d’être mis en scène. Les pièces sont souvent assez courtes, les plus longues pouvant aller jusqu’à 1h45.
Danièle Pourtaud, élue du 14e arrondissement chargée de la culture présente cette « fête du spectacle vivant entièrement gratuite » comme l’opportunité pour les habitants du 14e de « rencontrer des artistes qui sont aussi leurs voisins. »
Gratuit et sans réservation, mais sans savoir ce qui l’attend, ce festival invite le spectateur à partir à l’aventure. Après tout, ne dit-on pas que la chance sourit aux audacieux ?
20, avenue Marc Sangnier, métro Porte de Vanves (ligne 13).
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]]>De Lionel Bailliu
Avec Fabrice Eboué, Jean-Paul Rouve, Audrey Dana et Sara Giraudeau
Par deux fois, Vincent a cru rencontrer la femme de sa vie.
Par deux fois, elles l’ont quitté pour le même homme… Denis.
Maintenant que Vincent file le parfait amour avec Anna, sa seule crainte est que l’histoire se répète. Alors il va tenter de comprendre : Mais que peuvent-elles trouver à ce type grande gueule, amateur de chemises bariolées, qui enseigne le catch comme une philosophie ?
Le Gaumont Parnasse diffuse également les nouveautés Mohamed Dubois, Mud – Sur les rives du Mississippi, La fleur de l’âge, Upside down, Jurassic Park 3D, Evil Dead et Stoker.
Voir toute la programmation du Gaumont Parnasse.
Le Bretagne diffuse cette semaine les films Oblivion et Iron Man 3
Voir toute la programmation du Bretagne.
De Ernesto Ona
Avec Eric Judor, Sabrina Ouazani et Jackie Berroyer
Héritier de la banque Berthier, Arnaud Dubois a plutôt une tête à se prénommer… Mohamed. D’ailleurs ne serait-il pas plutôt le fils de Saïd, l’ex-prof de tennis de sa mère à Djerba ? Suite à une dispute avec son père, il décide de quitter le nid douillet du Vésinet. Il croise alors le chemin de Mustafa, qui lui présente sa sœur Sabrina dont Arnaud tombe immédiatement amoureux. Mais il réalise très vite que le seul moyen de la séduire est de lui laisser croire qu’il est un beur comme elle et qu’il s’appelle… Mohamed. Il s’installe alors dans la cité de Sabrina, où il fera tout pour s’intégrer.
Parmi les nouveautés, l’UGC Montparnasse diffuse également Upside down.
Voir toute la programmation de l’UGC Montparnasse.
De Jessica Palud
Avec Simon Buret et Linh-Dan Pham
Après neuf ans d’absence, à la suite d’un grave accident, Pierre retourne dans la maison familiale, à l’âge de 26 ans. Avec l’aide de Claire, jeune infirmière avec qui il s’est lié d’amitié durant ces dernières années et grâce à des rencontres qui ont chacune leurs blessures et leurs joies, Pierre va réapprendre à vivre à travers ses yeux d’enfant…
Parmi les nouveautés, les 7 parnassiens diffusent également Le cœur a ses raisons.
Voir toute la programmation des 7 parnassiens.
De Jeff Nichols
Avec Matthew McConaughey, Tye Sheridan, Reese Witherspoon et Sarah Paulson
Ellis et Neckbone, 14 ans, découvrent lors d’une de leurs escapades quotidiennes, un homme réfugié sur une île au milieu du Mississipi. C’est Mud : un serpent tatoué sur le bras, un flingue et une chemise porte-bonheur. Mud, c’est aussi un homme qui croit en l’amour, une croyance à laquelle Ellis a désespérément besoin de se raccrocher pour tenter d’oublier les tensions quotidiennes entre ses parents. Très vite, Mud met les deux adolescents à contribution pour réparer un bateau qui lui permettra de quitter l’île. Difficile cependant pour les garçons de déceler le vrai du faux dans les paroles de Mud. A-t-il vraiment tué un homme, est-il poursuivi par la justice, par des chasseurs de primes ? Et qui est donc cette fille mystérieuse qui vient de débarquer dans leur petite ville de l’Arkansas ?
Mud – Sur les rives du Mississippi est la seule nouveauté à l’UGC Rotonde cette semaine.
Voir toute la programmation de l’UGC Rotonde.
Pas inspiré ? Autourdemontparnasse vous recommande de lire les suggestions de Kevo42, avec leur dose d’humour et de mauvais esprit.
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]]>Si les beaux jours venaient à s’installer définitivement, plusieurs balades sont envisageables. D’abord profiter du Jardin Atlantique, juste au-dessus de la gare, puis visiter le parc Georges Brassens (métro Porte de Vanves ou Convention). Côté 6e arrondissement, on préférera les jardins du Luxembourg. Les amoureux d’histoire iront flâner dans le cimetière du Montparnasse, au milieu des tombes des plus illustres de nos ancêtres. Il existe beaucoup d’espaces verts autour de Montparnasse, du plus petit au plus grand. La liste des parcs et jardins est à consulter en cliquant ici.
Les musées ne manquent pas non plus. Tout près, le musée de la Poste continue d’héberger ces deux fous de Plonk et Replonk. Les expositions ne manquent pas, ainsi en atteste notre carte des musées. Nous recommanderons le musée Bourdelle, la fondation Cartier ou encore L’entrepôt.
Il y a pléthore de théâtres autour de Montparnasse (voir la carte). En famille, préférez Le prix Martin. Pour des publics matures, choisissez Billie Holiday, Inventaires ou l’une des pièces du Monfort théâtre. Si vous avez des enfants de 5 à 12 ans, nous recommandons la pièce coécrite par la cofondatrice de Autourdemontparnasse.fr : Pinocchio, d’après l’étrange rêve de monsieur Collodi. Au diable l’objectivité, nous adorons.
Les amateurs de musique trouveront également leur compte. Mercredi 1er mai, Elizabeth Shepherd au Petit journal Montparnasse. Comme chaque mois, jeudi 2 à 12h20 le piano en gare Montparnasse. Vendredi 3, le Gospel Dream à l’église Saint-Germain-des-Prés. Lundi 6, retournons à L’entrepôt pour découvrir sa scène ouverte aux jeunes talents. Dimanche 12, juste au pied de la gare Montparnasse, un duo piano/violon se produira dans la Chapelle Saint-Bernard.
Un café ? Rendez-vous à l’Odessa au niveau du métro Edgar Quinet. Un petit creux, la gastronomie et l’ambiance du Sud-Ouest se trouvent Au métro (Pasteur). À l’envie d’un bon repas nous répondrons Le relais de l’Entrecôte ou, pour les amateurs de fruits de mer, La cagouille. Dimanche, retour à Edgar Quinet pour un brunch au bistro d’Edgar.
Boire une bonne bière ne dépendra que de vous au Falstaff où le choix en la matière paraît sans limite. Pour les moins gourmets mais plus festifs, le Mixclub organise des soirées à thème comme les jeudis Erasmus.
Certaines rues autour de Montparnasse sont à visiter pour les amateurs de shopping. La rue Daguerre bien sûr, mais aussi la rue du Cherche-Midi et ses étonnantes boutiques-dépots Cherchesminippes. Au sortir de la gare, s’engouffrer dans la galerie Centre Commercial Montparnasse sonne comme une évidence, surtout si on est abonné à sa dynamique page facebook. Des beaux objets et stylos se trouveront dans l’historique papeterie du Dôme.
Sortir ne signifiant pas nécessairement rester dehors, une offre large et variée de cinémas se trouve à proximité de Montparnasse. Les piscines passent aux horaires de vacances et s’ouvrent au public toute la journée. Et puis en rentrant chez soi, rien de mieux que de passer au marché et ainsi préparer l’été en mangeant sainement.
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Raison : Refonte complète des alentours du square avec rénovation de la chaussée, inversion définitive du sens de circulation rue Poinsot, élargissement des trottoirs, embellissement du square, création de 20 places de stationnement, rénovation de l’éclairage public et déplacement de deux zones de livraison.
Conséquences pendant les travaux : Le plan de circulation sera régulièrement changé, le square rénové devrait être accessible à partir du mois de mai.
Durée : Du 29 avril à mi-septembre 2013.
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Raison : Travaux de fouilles de la CPCU préalables à la construction et l’extension du réseau de chauffage urbain face au n°3 de la rue.
Conséquences pendant les travaux : Neutralisation de 9 places de stationnement face aux n°3, 5 et 8 de la rue.
Durée : Du 29 au 30 avril 2013.
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Raison : Travaux de fouilles de la CPCU préalables à la construction et l’extension du réseau de chauffage urbain à l’angle de la rue de Vaugirard.
Conséquences pendant les travaux : Neutralisation de 6 places de stationnement pour voitures et de 2 places de stationnement pour deux-roues face au n°16 du boulevard, déplacement de l’arrêt de bus du n°33 au n°29 du boulevard.
Durée : Du 29 avril au 7 mai 2013.
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Raison : Travaux de fouilles de la CPCU préalables à la construction et l’extension du réseau de chauffage urbain à l’angle de la rue Falguière.
Conséquences pendant les travaux : Neutralisation de 2 places de stationnement pour deux-roues sur le terre-plein central face au n°50 du boulevard.
Durée : Du 6 au 7 mai 2013.
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Raison : Travaux de fouilles de la CPCU préalables à la construction et l’extension du réseau de chauffage urbain à l’angle de la rue du Cotentin.
Conséquences pendant les travaux : Neutralisation de 2 places de stationnement face au 16, rue Vigée-Lebrun et 5 places au niveau du 38bis, rue du Cotentin.
Durée : Du 29 avril au 3 mai 2013.
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Raison : Réfection de la chaussée.
Conséquences pendant les travaux : La circulation est interrompue rue Hippolyte Maindron entre la rue de la Sablière et la rue Bénard, trois places de stationnement sont neutralisées au niveau du n°12 de la rue.
Durée : Du 22 avril au 17 mai 2013.
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Raison : Travaux de fouilles de la CPCU préalables à la construction et l’extension du réseau de chauffage urbain des n°59 à 69 du boulevard.
Conséquences pendant les travaux : Neutralisation de 14 places de stationnement et d’une zone de livraison entre les n°59 et 69.
Durée : Du 29 avril au 7 mai 2013.
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Raison : Travaux de fouilles de la CPCU préalables à la construction et l’extension du réseau de chauffage urbain au niveau du n°166 de l’avenue.
Conséquences pendant les travaux : Neutralisation de 4 places de stationnement et d’une zone de livraison entre les n°164 et 166.
Durée : Du 30 avril au 3 mai 2013.
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Raison : Travaux de fouilles de la CPCU préalables à la construction et l’extension du réseau de chauffage urbain au croisement avec la rue Pérignon.
Conséquences pendant les travaux : Neutralisation d’une partie de la station Vélib’ au n°140 de l’avenue.
Durée : Du 30 avril au 7 mai 2013.
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Raison : Rénovation de la chaussée entre la rue de Buci et la rue Grégoire de Tours.
Conséquences pendant les travaux : Le stationnement est neutralisé sur la zone de travaux et la circulation interrompue rue de Seine à depuis la rue des Quatre Vents dans la nuit du 15 au 16 mai.
Durée : Du 30 avril au 16 mai 2013.
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Raison : Rénovation de la chaussée et élargissement du trottoir impair avec plantation de 8 arbres.
Conséquences pendant les travaux : Mise en sens unique de la rue en direction de l’avenue Paul Appell, neutralisation de la piste cyclable à l’angle du boulevard Jourdan et de deux places de stationnement au 10, rue Paul Appell. Neutralisation de trois places de stationnement et d’une place livraison aux n°3 à 5 de la rue et de trois places de stationnement au n°15, rue Georges de Porto-Riche du 3 au 28 juin.
Durée : Jusqu’au 28 juin 2013.
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Raison : Réfection de la chaussée au niveau des n°39 et 41 de l’avenue.
Conséquences pendant les travaux : L’avenue est mise en sens unique le temps des travaux de l’avenue de la Porte de Montrouge vers la place du 25 août 1944, les bus 194 et 295 sont déviés par le boulevard Brune et l’avenue de la Porte de Montrouge.
Durée : Du 29 avril au 13 mai 2013.
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Photos : L. Malterre.
]]>De Margarethe Von Trotta
Avec Barbara Sukowa et Axel Milberg
1961
La philosophe juive allemande Hannah Arendt est envoyée à Jérusalem par le New Yorker pour couvrir le procès d’Adolf Eichmann, responsable de la déportation de millions de juifs.
Les articles qu’elle publie et sa théorie de “La banalité du mal” déclenchent une controverse sans précédent.
Son obstination et l’exigence de sa pensée se heurtent à l’incompréhension de ses proches et provoquent son isolement.
Parmi les nouveautés, le Gaumont Parnasse diffuse Iron Man 3, L’écume des jours, La cage dorée, et l’opéra Jules César (seulement samedi à 18h).
Voir toute la programmation du Gaumont Parnasse.
De Shane Black
Avec Robert Downey Jr., Gwyneth Paltrow et Don Cheadle
Tony Stark, l’industriel flamboyant qui est aussi Iron Man, est confronté cette fois à un ennemi qui va attaquer sur tous les fronts. Lorsque son univers personnel est détruit, Stark se lance dans une quête acharnée pour retrouver les coupables. Plus que jamais, son courage va être mis à l’épreuve, à chaque instant. Dos au mur, il ne peut plus compter que sur ses inventions, son ingéniosité, et son instinct pour protéger ses proches. Alors qu’il se jette dans la bataille, Stark va enfin découvrir la réponse à la question qui le hante secrètement depuis si longtemps : est-ce l’homme qui fait le costume ou bien le costume qui fait l’homme ?
Le Bretagne diffuse également cette semaine le film Oblivion.
Voir toute la programmation du Bretagne.
Réalisé par Michel Gondry
Avec Romain Duris, Audrey Tautou et Gad Elmaleh
L’histoire surréelle et poétique d’un jeune homme idéaliste et inventif, Colin, qui rencontre Chloé, une jeune femme semblant être l’incarnation d’un blues de Duke Ellington. Leur mariage idyllique tourne à l’amertume quand Chloé tombe malade d’un nénuphar qui grandit dans son poumon. Pour payer ses soins, dans un Paris fantasmatique, Colin doit travailler dans des conditions de plus en plus absurdes, pendant qu’autour d’eux leur appartement se dégrade et que leur groupe d’amis, dont le talentueux Nicolas, et Chick, fanatique du philosophe Jean-Sol Partre, se délite.
Parmi les nouveautés, l’UGC Montparnasse diffuse également Iron Man 3.
Voir toute la programmation de l’UGC Montparnasse.
De Sion Sono
Avec Isao Natsuyagi et Jun Murakami
Un tremblement de terre frappe le Japon, entraînant l’explosion d’une centrale nucléaire.
Dans un village proche de la catastrophe, les autorités tracent un périmètre de sécurité avec une bande jaune qui coupe en deux la localité. Une sorte de ligne de démarcation absurde, entre danger bien réel et sécurité toute théorique.
Au sein de la famille Ono, les parents, âgés, choisissent de rester. Leur fils et son épouse acceptent d’être évacués pour fuir la radioactivité…
Parmi les nouveautés, les 7 parnassiens diffusent également Paradis : Foi, Paradis : Espoir et Hannah Arendt.
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De Ruben Alves
Avec Rita Blanco et Joaquim de Almeida
Dans les beaux quartiers de Paris, Maria et José Ribeiro vivent depuis bientôt trente ans au rez-de-chaussée d’un bel immeuble haussmannien, dans leur chère petite loge. Ce couple d’immigrés portugais fait l’unanimité dans le quartier : Maria, excellente concierge, et José, chef de chantier hors pair, sont devenus au fil du temps indispensables à la vie quotidienne de tous ceux qui les entourent. Tant appréciés et si bien intégrés que, le jour où on leur offre leur rêve, rentrer au Portugal dans les meilleures conditions, personne ne veut laisser partir les Ribeiro, si dévoués et si discrets. Jusqu’où seront capables d’aller leur famille, les voisins, et leurs patrons pour les retenir ? Et après tout, Maria et José ont-ils vraiment envie de quitter la France et d’abandonner leur si précieuse cage dorée ?
La cage dorée est la seule nouveauté à l’UGC Rotonde cette semaine.
Voir toute la programmation de l’UGC Rotonde.
Pas inspiré ? Autourdemontparnasse vous recommande de lire les suggestions de Kevo42, avec leur dose d’humour et de mauvais esprit.
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]]>Alors que l’Assemblée nationale a voté aujourd’hui la loi légalisant le mariage homosexuel, le conseil de Paris qui se réunissait ces 22 et 23 avril a lui aussi évoqué ce débat, sous l’angle de la sécurité.
La parole fut donnée au Préfet de police de Paris. Dans un discours salué unanimement par les élus de gauche comme de droite, il a rappelé qu’il se devait d’être vigilant « à ce que chaque citoyen puisse partout et en tout lieu vivre son orientation sexuelle sans aucune crainte » et que « les peines encourues pour crime ou délit sont aggravées lorsque l’infraction est commise à raison de l’orientation ou de l’identité sexuelle de la victime. »
Des effectifs de police renforcés patrouillent dans des zones considérées comme à risques, des contacts avec les structures connues pour accueillir « un nombre important de personnes homosexuelles » ont été pris en réaction aux violences. Par ailleurs le Préfet a rappelé que l’enquête était en cours pour identifier les agresseurs de Wilfried et Olivier dans le 9e arrondissement.
La mairie de Paris a profité de ce conseil pour annoncer un nouveau formulaire, plus simple à utiliser, pour signaler des encombrants sur Internet. Un service gratuit pour libérer les trottoirs d’une partie de leurs déchets.
La CPCU devrait échanger la moitié du charbon utilisé dans son site de Saint-Ouen par des granulés de bois plus écologiques. Ce changement, qui a un coût de 75 millions d’euros, n’engendre aucune modification des outils de la CPCU, ni à Saint-Ouen, ni à Paris où des travaux de modernisation sont régulièrement effectués (voir les travaux près de chez vous).
Une mission d’information et d’évaluation (MIE) a été créée pour faire le point sur le patrimoine immobilier de la Ville de Paris. On apprend ainsi que la Ville possède 139 immeubles pour une surface totale de 5 millions de m² bâtis contre 350 immeubles dans les années 90. Les propositions de la MIE vont vers une plus grande implication des élus dans la politique immobilière de la Ville.
Parmi ses missions, le conseil de Paris décide des subventions accordées, avec contrepartie ou non, à des associations des 6e, 14e et 15e arrondissements. Sous réserve qu’elles soient effectivement votées, ces subventions iront à :
Par ailleurs, la mairie s’est engagée à aider la Fondation du Patrimoine à restaurer l’intérieur de la chapelle des Saints-Anges à l’église Saint-Sulpice.
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à la une : Image Paris.fr/DR
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Raison : Travaux de la CPCU sur le chauffage urbain du n°1 au 6 de la rue.
Conséquences pendant les travaux : Rue Saint-Amand mise en sens unique entre la rue de Vouillé et la place d’Alleray, 6 places de stationnement supprimées.
Durée : Du 22 avril au 17 mai 2013.
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Raison : Travaux de la société Electricité Réseau Distribution France (ERDF) dans ce quartier à la frontière des 6e et 7e arrondissements.
Conséquences pendant les travaux : Le stationnement pourrait être provisoirement neutralisé, des coupures de courant pourraient être effectuées.
Durée : Du 22 avril au 28 juin 2013.
Lire les détails sur le site de la mairie de Paris - Situer sur la carte.
Raison : Chantier de la ZAC Boucicaut (en savoir plus sur la ZAC - site externe).
Conséquences pendant les travaux : La rue est mise en sens unique le temps des travaux de la rue Saint-Charles vers la rue Lourmet, la circulation est déviée par les rues Varet et Saint-Charles.
Durée : Du 29 avril 2013 au 31 décembre 2015.
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Photos : L. Malterre.
]]>La météo du week-end :
Samedi les températures oscilleront entre 9° le matin et 13° l’après-midi. Dimanche il fera 10° à 15°. Le soleil devrait dominer la majeure partie du week-end malgré l’arrivée des nuages dimanche après-midi.
Exposition, théâtre, concert sont annoncés pour les 50 ans de l’association au sein d’un de ses centres d’animation, au 18, avenue de la porte de Brancion.
La MJC qui gère notamment le centre Sohane Benziane dont nous vous parlions hier prévoit une grande fête à partir de 15h.
Un clown, des animaux de la ferme (veaux, vaches, cochons, mais aussi chèvres, agneaux, oies, poules et peut-être même un âne…) et tout un tas d’activités, ateliers et spectacles, pour les enfants.
L’association des commerçants de la rue continue de l’animer, à l’image du vide-greniers d’octobre dernier. Les activités se dérouleront de 10h à 18h.
Organisé par la Licra et la mairie du 6e, ce salon se déroulera à l’intérieur de la mairie de 14h à 19h.
Une cinquantaine d’auteurs se prêteront à l’exercice des dédicaces parmi lesquels Clémentine Autain, Nicolas Baverez ou encore Jean Plantu.
Une table ronde en présence de Marek Halter, Antoine Sfeir, Jean-Yves Camus, l’Imam Hassen Chalghoumi, Frédéric Encel et Dominique Reynie sera organisée à 15h. En discussion : « Le nouvel antisémitisme et les moyens pour le combattre. »
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]]>Jusqu’au 27 avril 2013, les visages de centaines d’habitants de son quartier sont exposés sur les murs du centre Sohane Benziane dans le 15e arrondissement. Un projet pour rapprocher les voisins porté par Catherine Hubert-Assouline.
La directrice adjointe du centre situé 20, rue Georges Duhamel a décidé de prendre en photo les familles d’habitués et de passage (600 à 700 photos, un bon mois de travail). La figure imposée : un fond noir, un cadre dans les mains et, surtout, ne pas se prendre au sérieux. Catherine Hubert-Assouline a capturé ces visages et autres mimiques avant de les rassembler sur plusieurs murs.
Ici les visages forment un chemin, là un plan du quartier, là encore le dessin d’enfants se tenant par la main. Les photos autant que les formes qu’elles représentent ont une signification toujours tournée vers le quartier ou l’esprit de communauté.
La directrice adjointe se réjouit chaque fois que les enfants, passant devant, s’arrêtent pour se chercher, chercher un copain ou une copine et puis tomber sur l’image d’un voisin dont ils ignoraient qu’il fréquentait le centre. Cela marche aussi auprès de ceux qui ne se sont pas encore prêtés au jeu explique-t-elle : « aujourd’hui, il y a des gens qui sont jaloux et qui veulent être pris en photo. Alors je continue d’en prendre et je les colle sur le mur » si bien que l’exposition ne risque pas d’être figée. Au contraire de nouveaux visages devraient apparaître d’ici le 23 avril, date retenue pour le vernissage.
L’exposition ne se limite pas aux photos. Les membres d’un groupe d’arts plastiques ont dessiné leur propre visage et y ont ajouté un petit mot sur leur vie, leur quartier. Un peu plus loin ce sont des citations, des films ou des lieux qui sont évoqués, tous ont représenté le quartier au-delà de ses frontières.
Catherine Hubert-Assouline a fait de cette exposition portée à bout de bras un moment ludique de partage. C’est aussi une œuvre d’art éphémère car quand l’exposition sera terminée, les images disparaîtront, détruites ou transformées en une autre pièce d’art. L’artiste se garde bien de nous gâcher la surprise.
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