Évolution d’un artiste au musée Bourdelle
21 mars 2013Expositions
Depuis la rue qui porte son nom, le passant voit à travers la grille l’une des œuvres d’Antoine Bourdelle : un immense cheval en bronze, majestueux et imposant. Pénétrer dans le musée Bourdelle est faire un voyage au cœur de la création.
Antoine Bourdelle est né en 1861. Il a commencé sa carrière d’artiste au début des années 1880 et a intégré l’École des beaux-arts l’atelier d’Alexandre Falguière. Il meurt en 1929 après avoir laissé de nombreuses réalisations à la postérité.
Le musée qui porte son nom présente depuis longtemps ses immenses statues. Dans les jardins le bronze résiste au temps, la Vierge à l’offrande et le général Alvear mesurent peut-être 5 ou 10 mètres de haut. À l’intérieur les créations en plâtre ne sont pas moins monumentales.
Le travail de l’artiste
Les pièces se répètent parfois, d’abord petite et imprécise, puis légèrement modifiée et affinée. Ces sculptures successives sont des étapes, des brouillons pour en arriver à l’œuvre finale selon une suite logique que l’on pourrait lapidairement résumer à un enchaînement terre, plâtre et enfin bronze.
Depuis le 6 mars et jusqu’au 7 juillet 2013, le musée a ouvert une salle dédiée à une période précoce de la vie de l’artiste, quand au début de sa carrière il s’exerçait au dessin.
On retrouve dans ces croquis le souci du travail et de la préparation, au point qu’on ne sait jamais si on regarde une ébauche, une recherche ou une œuvre finie, ainsi l’artiste semble en perpétuel mouvement.
Le musée Bourdelle est gratuit d’accès, seule l’exposition temporaire est payante. Les dessins sur carton et sur papier, tout en noirceur, valent bien leurs 5 euros tant cette partie de la visite semble complémentaire du reste de l’œuvre de l’artiste.
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Musée Bourdelle, 18, rue Antoine Bourdelle. Métro Falguière.
Image à la une : Musée Bourdelle/Roger-Viollet.
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